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Les régies régionales de la santé ajoutent 32 infirmières praticiennes dans les services d’urgence et les cliniques

FREDERICTON (GNB) – Trente-deux infirmières praticiennes seront ajoutées au système provincial de soins de santé. Cette mesure vise à réduire les temps d’attente dans quatre services d’urgence ainsi qu’à réduire de plus de moitié, soit plus de 18 000 patients, le nombre de personnes dont le nom figure sur la liste d’attente provinciale pour avoir accès à un médecin de famille ou une infirmière praticienne.

Voir le communiqué au complet

NCLEX-RN : un outil d’assimilation

Dieppe, le 6 août 2019—Égalité santé en français (Égalité Santé) donne un appui sans équivoque à la plainte déposée en vertu de la Loi sur les langues officielles du N.-B. (LLO-NB) par le groupe d’infirmières et infirmiers francophones alléguant que la Nurses Association of New Brunswick (NANB) – Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB) n’a pas respecté ses obligations linguistiques.  Ces manquements sont évidents depuis les cinq (5) dernières années alors que les candidats et candidates francophones n’ont pas eu les mêmes ressources que leurs collègues anglophones et ont eu droit en plus à un examen d’entrée mal traduit.

Égalité Santé soutient que la NANB-AIINB doit mettre fin à son contrat pour le NCLEX-RN, un examen américain, et s’impliquer immédiatement dans la validation de l’examen canadien qui est développé actuellement. L’examen d’entrée  dans la profession infirmière doit, selon le président d’Égalité Santé Dr Hubert Dupuis, refléter les pratiques et les valeurs canadiennes et  être rédigé dans les deux langues officielles du Canada et du Nouveau-Brunswick. La traduction d’un document de l’anglais au français ou l’inverse ne suffit pas. Il faut aussi que l’examen d’entrée dans la profession respecte les cultures anglophones, autochtones et francophones.

Nous constatons qu’actuellement l’examen NCLEX-RN est un outil d’assimilation puisque les francophones ont, en plus grand nombre, décidé de « passer l’examen » en anglais. Ce choix s’explique par la plus grande quantité et qualité de documents pour s’y préparer en anglais qu’en français.

Égalité Santé demande au Premier ministre de s’impliquer dans le dossier et de le régler puisqu’il est, selon la Loi, le ministre responsable de la Loi sur les langues officielles. Selon nous, ajoute Dr Dupuis, « le dossier aurait été réglé depuis fort longtemps si l’examen défavorisait les étudiant.e.s en science infirmière de la communauté anglophone.»

Le Premier ministre Higgs doit agir rapidement pour mettre fin à cette situation qui cause l’assimilation de nos étudiant.e.s francophones.

Urgence au CHU-Dumont : Vitalité nie encore la gravité de la situation

Dieppe, le 11 mars 2019 – Égalité Santé en Français soutenait dans un communiqué émis le 11 février dernier que « la structure administrative implantée en février 2016 par la direction générale a failli et a contribué à la situation de crise des soins aux patients du Réseau de santé Vitalité! » Nous demandions alors à la présidence du Conseil d’administration, Michelyne Paulin d’intervenir, ce qu’elle a refusé de faire affirmant même que tout allait très bien.

Les changements dénoncés vendredi dernier par les médecins du Centre Hospitalier Universitaire Dumont confirment encore une fois la faillite de cette structure administrative.

Contrairement à ce qu’affirmait la porte-parole du réseau, Madame Allison White, des civières ont effectivement été fermées au CHU-Dumont soit les civières 11 à 17. Le véritable problème est le manque de poste du personnel infirmier causé en très grande partie par la surcharge de travail et l’épuisement du personnel.

La situation ne fait que se répéter depuis plusieurs mois et tout comme la problématique du secteur d’obstétrique de l’hôpital régional Chaleur, il semble que la direction du Réseau de santé Vitalité ne voit pas la gravité de la situation. Il est impératif que le Réseau de santé Vitalité mette en place une direction générale locale qui devra analyser la situation et s’assurer que le personnel infirmier puisse donner les soins nécessaires aux patients dans des conditions de travail acceptables.

La structure administrative « régionale » mise en place depuis trois (3) ans est un échec et le réseau prend des décisions au détriment des patients.

Égalité Santé en Français demande aux décideurs d’agir immédiatement et de remettre une direction générale locale dans les institutions du réseau Vitalité dans les plus brefs délais.

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Privatisation des soins aux patients par le gouvernement : le Programme extra-mural (PEM) devrait demeurer au sein du système public

Communiqué du réseau Vitalité

Bathurst, le 1er septembre 2017 – À la suite de l’annonce du gouvernement du Nouveau-Brunswick d’aller de l’avant avec la privatisation du Programme extra-mural (PEM), le Réseau de santé Vitalité est toujours d’avis qu’il serait préférable que la gestion et la prestation des soins à domicile demeurent sous sa responsabilité, au sein du système public.

« Le Conseil d’administration et l’équipe de leadership du Réseau de santé Vitalité sont extrêmement déçus de la décision du gouvernement provincial de privatiser le PEM en le fusionnant avec Ambulance Nouveau-Brunswick qui est géré par la compagnie Medavie », a déclaré la présidente du Conseil d’administration, Mme Michelyne Paulin. Selon elle, cette décision est d’autant plus étonnante puisqu’elle touche aux responsabilités fondamentales des régies régionales de la santé, comme elles sont décrites dans la Loi sur les régies régionales de la santé. « Selon la loi, les régies sont responsables d’assurer la prestation des services de santé et de les administrer sur leur territoire. Comme conseil d’administration, nous sommes perplexes à la suite de cette annonce », a-t-elle poursuivi. « Ce qui est clair, c’est que cette décision va à l’encontre de la position du Conseil d’administration de juin 2016; le Conseil avait alors recommandé au ministère de la Santé de maintenir la gestion et la prestation du PEM sous la responsabilité du Réseau de santé Vitalité. Le Conseil d’administration est inquiet de l’effritement continu de sa gouvernance sur les éléments du système de santé dont il a la responsabilité », a précisé Mme Paulin.  Depuis juin 2016, le Réseau a reçu de très nombreux appuis d’organismes, d’associations et de municipalités d’un peu partout au Nouveau-Brunswick.
Selon le président-directeur général, M. Gilles Lanteigne, cette privatisation des soins à domicile vient enlever au Réseau un outil puissant pour la réalisation de sa mission qui est d’exceller dans l’amélioration de la santé de la population. « Notre récent plan stratégique 2017-2020 insiste sur l’importance d’améliorer les soins et les services de santé primaires afin qu’ils soient intégrés harmonieusement au système de santé et adaptés aux besoins de la population », a-t-il déclaré. Selon lui, les liens étroits déjà établis entre le corps médical, les professionnels de la santé en milieu hospitalier et le personnel du PEM contribuent à l’efficacité et à la qualité des soins offerts à la population. « En morcelant le système de santé de la province en différentes entités, il devient de plus en plus difficile pour nous d’atteindre nos résultats escomptés, notamment en matière de qualité, de continuité des soins, d’efficacité et d’efficience. »

Le Réseau entend faire tout en son pouvoir pour minimiser les effets négatifs de la privatisation pour son personnel.  « Nos employés sont notre plus grande ressource et nous serons là pour les appuyer de notre mieux durant la période de transition », a conclu M. Lanteigne. Le PEM du Réseau compte un personnel de près de 300 équivalents temps plein (ETP), surtout des infirmières et des professionnels de la santé tels que des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes, des diététistes et des thérapeutes respiratoires. En 2016-2017, un peu plus de 207 600 visites à domicile ont été effectuées à partir des 11 bureaux du PEM du Réseau. Considéré comme un leader national en matière de soins à domicile, le PEM offre des soins de courte durée, des soins chroniques, des soins palliatifs, des soins de longue durée et des services de réadaptation.

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