Skip to content Skip to footer

Les réunions publiques du Réseau de santé Vitalité deviennent de pures formalités

Dieppe, le 9 décembre 2015 – Récemment, le Réseau de santé Vitalité a annoncé qu’il allait tenir une rencontre sur le Plan des services cliniques avec son Conseil d’administration (CA) le 14 décembre prochain et que cette réunion allait se tenir à huis clos, allant ainsi à l’encontre de la Loi sur les régies régionales de santé.

Selon le président d’Égalité Santé en Français, Dr Hubert Dupuis, le Plan des services cliniques est une responsabilité du Réseau prévue en vertu de la Loi sur les régies régionales de santé (article 32). Le Plan doit détailler la description des services cliniques (soins de santé) que le Réseau va offrir à sa clientèle. Au-delà d’une simple énumération des services, le Plan doit comprendre le lieu où ces services seront offerts et de quelle façon ils seront offerts. Il est également clairement stipulé que le Réseau doit consulter la population lors de ses réunions (article 33).

Or, le Réseau vient de nous confirmer que cette réunion aura lieu à huis clos, ce qui va à l’encontre de sa propre politique, ajoute Dr Dupuis. « Il nous semble de plus en plus évident que le Réseau Vitalité tient, au préalable de chacune des réunions de son CA, des réunions à l’abri des regards où les membres sont informés des décisions qui seront présentées au public. Les membres du CA ont clairement déjà été avisés de la situation puisqu’ils ne posent presque jamais de questions lors des réunions publiques, ce qui n’est pas normal », continue le Dr Dupuis.

Les réunions publiques du Réseau Vitalité se transforment en de pures formalités pour se conformer à la loi et bien paraître, alors qu’elles devraient être utilisées pour débattre des sujets importants qui visent le développement et la saine gestion de notre système de santé francophone.

Il est temps que le Conseil d’administration joue réellement son rôle et que les discussions de ce dernier soient toutes publiques comme sa politique (CA-120) le précise. Les citoyens et citoyennes ont le droit de prendre part aux discussions et de contribuer au processus décisionnel en exprimant leurs commentaires et suggestions. C’est l’entière responsabilité du CA de s’en assurer. Chose certaine, il ne peut pas continuer longtemps à servir d’étampe aux décisions du ministre de la Santé ou de son employé, le PDG du Réseau Vitalité.

 

Déclaration sur le congédiement de l’ancienne médecin-hygiéniste en chef

Aujourd’hui, le Nouveau-Brunswick n’a plus de médecin-hygiéniste en chef. J’ai écrit une lettre ouverte au ministre de la Santé afin d’exprimer la vive préoccupation de médecins du Nouveau-Brunswick à la résiliation de l’ancienne médecin-hygiéniste en chef. Nous estimons que c’est une fin peu glorieuse pour le travail de l’ancienne médecin-hygiéniste en chef, dont les efforts ont été reconnus publiquement par des prix.

Nous communiquerons avec l’ancienne médecin-hygiéniste en chef de façon imminente, comme nous l’avons déjà fait au cours des plusieurs dernières semaines.

Les médecins du Nouveau-Brunswick appuient tout collègue qui soulève un problème dans l’intérêt de la sécurité des patients ou la promotion de la santé. Si toute partie de notre travail suggère que notre ancienne médecin-hygiéniste en chef a été congédiée en raison d’une opinion scientifique ou médicale, nous protesterons une telle décision avec toute la détermination possible.

Afficher le document au complet

Lettre ouverte

Open-Letter-Minister-Boudreau-Dec-8-15-Fr