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Dieppe, le 3 février 2015 – L’idée lancée à la mi-janvier par le premier ministre et le ministre de la santé que tout était sur la table lors de la révision des programmes du gouvernement du Nouveau-Brunswick, y compris la fermeture de petits hôpitaux et d’écoles, signifie-t-elle que le gouvernement ne croit plus dans les régions de la province ? C’est la question que se pose le président d’Égalité Santé en Français (ÉSF), Dr Hubert Dupuis, suite à ces déclarations.

Tout comme le soulignait un ancien ministre de la santé sur les ondes de Radio-Canada Acadie plus tôt en janvier, Dr Dupuis est convaincu qu’il faut maintenir en place les petits hôpitaux de notre province. « Nous avons besoin des urgences en région », indique-t-il. « La distance pour obtenir les soins est un élément important à la survie de notre population. Nous sommes dans une province où la plupart des gens vivent en région, dans des communautés rurales. La province du Nouveau-Brunswick, ce n’est pas seulement les trois villes de Saint-Jean, Fredericton et Moncton. Pourtant, c’est ce que semblent croire les fonctionnaires du ministère de la santé », ajoute Dr Dupuis.

De plus, le réseau de santé francophone a atteint sa limite d’accueil. La fermeture d’un seul hôpital communautaire ne pourrait pas être absorbée par les autres hôpitaux du réseau, qui eux fonctionnent déjà à pleine capacité. Une seule fermeture aurait comme effet de diminuer l’accessibilité aux soins de santé de la population francophone et acadienne.

Depuis de nombreuses années, les gouvernements libéraux et conservateurs ont initié des plans de relance des régions. Or, fermer les hôpitaux ruraux va à l’encontre de ces plans de relance et équivaut à perdre les investissements réalisés dans nos régions. Est-ce que le gouvernement libéral du Nouveau-Brunswick serait en train d’abandonner nos régions ?

En santé, le réseau Vitalité a fait son travail pour maintenir les acquis des hôpitaux en région. Il a réduit ses dépenses, y compris au niveau du coût par patient, sans pour autant couper un seul lit d’hôpital. Par contre, il faut reconnaître qu’en région les lits d’hôpitaux sont souvent accaparés par des patients en attente d’un transfert dans un hôpital ayant plus de services, ce qui démontre l’importance de maintenir les plans de relance dans les régions.

« Les gens des communautés rurales ne vont pas à l’hôpital par plaisir, mais par nécessité. Les hôpitaux ruraux remplissent un besoin en soins de santé dans nos communautés francophones. Ce qu’il faut faire, c’est investir dans nos petits hôpitaux ruraux francophones et y augmenter les services, parce que nos petits hôpitaux francophones sont, eux aussi, en situation de rattrapage », conclut le Dr Dupuis.

 

 

 

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